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Greenflation : de quoi est-elle le nom ?

Table des matières

L’anglicisme greenflation, en Français inflation verte, désigne l’aggravation de la hausse des prix des matières premières et de l’énergie liée à la transition écologique. En somme, il s’agit des coûts entraînés par la transition énergétique. Mais concrètement, est-ce un problème majeur ?

Entre la pandémie, la guerre en Ukraine et la crise de l’énergie, les problèmes liés à l’inflation ne font qu’aller de mal en pis. La crise énergétique bat son plein et ne cesse de s’accentuer. Chez Synergie Transition, nous prônons bien évidemment une transition énergétique basée sur les énergies renouvelables ; Mais ne soyons pas dupes… si elle doit être mise en place sur le territoire européen et mondial, cela ne viendra pas sans des investissements et un coût non négligeable. Car l’installation nécessite un apport certain, même s’il est plus tard largement compensé par l’énergie verte, produite naturellement et par des ressources par essence infinie (énergies éolienne, solaire et hydraulique). Cette transition comprend par exemple la circulation verte avec les voitures électriques et les bonnes de rechargements alimentées à l’énergie solaire, la rénovation énergétique des bâtiments (isolation, etc), et bien sûr les infrastructures pour les énergies non fossiles. Cette transition vers une énergie durable a un donc un coût financier pour les gouvernements, les particuliers ou les entreprises. Et là où la greenflation entre en jeu, c’est quand ces coûts augmentent d’année en année avec la crise d’inflation que l’on connaît.

La greenflation, menace pour la transition énergétique

La greenflation englobe l’idée d’une flambée des prix persistante et croissante, pour autant que les pays s’efforcent de respecter leurs engagements écologiques. L’augmentation des dépenses consacrées aux technologies décarbonées entraîne une hausse du prix des matériaux nécessaires à la construction de ces infrastructures. Par-dessus cela, les spécialistes montrent que l’intensification des réglementations environnementales limitant les investissements dans des projets d’exploitation et d’extraction minière polluants vient limiter l’offre de matières premières, et ainsi accentuer encore davantage la hausse des prix. La transition écologique devient donc plus coûteuse à mesure qu’elle se généralise dans le contexte actuel. Que faire donc pour limiter cette greenflation ? Fixer des prix maximums ? Ce n’est pas si simple. Car le cercle que l’on pense vicieux de la montée du prix de l’énergie actuel permet aussi, finalement, d’accélerer la transition énergétique vers l’énergie renouvelable pour ne pas avoir à être dépendant des crises énergétiques comme celle-ci. Le dilemme est donc bel et bien présent. Le magazine Philonomist soulève ce problème sociétal grandissant : la greenflation forcerait à choisir entre justice sociale et urgence climatique. Faut-il sacrifier les classes populaires au nom des générations à venir en limitant les prix des matières premières ? Ou vaut-il mieux retarder une responsabilisation écologique afin de préserver le pouvoir d’achat ? Chez Synergie Transition, nous pensons que les investissements pour notre futur et celui de la planète sont nécessaires pour préparer un avenir serein. Nous prônons donc pour l’environnement et l’accessibilité à tout un chacun à une énergie verte et à l’indépendance énergétique. Jusqu’à ce que le produit de nos efforts fasse effet et nous amène vers un mode de vie plus respectueux de l’environnement.