L’Agence internationale de l’énergie l’a déclaré haut et fort : nous entrons dans une « nouvelle ère industrielle, l’ère de la fabrication de technologies d’énergies propres ». C’est l’extrait d’un nouveau rapport sur les énergies renouvelables de l’agence, et c’est également une excellente nouvelle.
Voilà ce pour quoi nous avons signé : en 2050, notre pays devra sortir de sa dépendance aux énergies fossiles et baisser de 40% sa consommation d’énergie. Mais pour cela, nous ne pouvons pas prendre une seconde de retard de plus, tant à l’échelle nationale que particulière. Le processus est déjà en marche, et devrait – pour le bien de tous les êtres vivants de cette planète – s’accélérer. Outre la bonne nouvelle pour l’environnement, s’en est aussi une pour la courbe du chômage. En effet, tous les organismes de recherche le disent : la transition écologique est l’un des plus grands pourvoyeurs d’emplois de l’avenir ! Une étude de l’ADEME et de l’OFCE conclut que la transition énergétique générera au moins 330000 créations d’emplois d’ici à 2030 et 825 000 d’ici à 2050. Une seconde étude du CIRED indique que la mise en œuvre du scénario négaWatt (on vous en parlait la semaine dernière) aboutit à un effet positif sur l’emploi, de l’ordre de 240000 emplois d’ici à 2020 et 630000 d’ici à 2030. Et on ne compte même pas ceux déjà créés jusqu’en 2022… Il faut donc le dire : la transition énergétique et écologique n’apporte que du positif.
Les secteurs en développement
Les investissements devraient s’intensifier si les décisions politiques se décident enfin à se détourner des énergies fossiles. En attendant, les principaux secteurs se déployant avec la transition écologique sont les suivants : les énergies renouvelables, évidemment (c’est ici que Synergie Transition amène sa pierre à l’édifice, entre autres grâce au panneaux photovoltaïques, bornes de rechargement de voitures électriques ou pompes à chaleur !), les smart grids ou les technologies permettant la gestion optimisée de l’énergie, le bâtiment entre la rénovation des passoires thermiques ou la création de bâtiments connectés et prêts à vivre en autoconsommation, les transports en commun et le fret ferroviaire et fluvial, les emplois induits car la transition écologique va réduire le déficit de l’économie française, et les services d’efficacité pour l’industrie avec entre autres le consulting en performance énergétique. Une multitude de choix, de projets, de possibilités, donc.
La transformation des métiers
Ajoutons également qu’au-delà de la création d’emplois, il s’agit aussi de transformer des métiers existants pour les adapter à cette transition et rendre ses acteurs polyvalents. En anticipant les besoins et en préparant dès à présent une reconversion industrielle globale, les pays européens dans leur ensemble peuvent devenir des acteurs majeurs de cette transition incontournable. Pour la jeunesse, pour les sans emplois, pour la réorientation professionnelle : tous ces ses secteurs en or permettent à la fois de vivre avec un métier d’avenir, mais surtout de s’inscrire dans la création d’un monde nouveau, respectueux de la planète et de tous les êtres qui la peuplent. Par ailleurs, la transition écologique permettra, comme en Uruguay par exemple, d’être indépendant énergétiquement et donc de n’être plus affectés par les crises géopolitiques successives. Chez Synergie Transition, nous avons à cœur de nous inscrire dans ce changement de société profond, pour pouvoir offrir un avenir s’inscrivant dans le développement durable de notre monde.