L’usine Duralex a failli mettre la clef sous la porte, faute de ne pouvoir payer ses factures d’électricité. Pour la sauver, le gouvernement leur a accordé un prêt in extremis de 15 millions d’euros. Une aide exceptionnelle qui ne va pas sans soulever un problème de fond.
Il y a trois semaines, un vent glacial s’abattait sur la commune de La Chapelle Saint Mesmin, dans le Loiret. Non pas que l’hiver arrivait prématurément, mais le cœur des habitants gelait soudain par un effroi teinté d’angoisse. C’est que les habitants de la ville ont vu les portes de l’usine Duralex, verrerie de renom, se fermer et les ouvriers déserter les lieux. Que s’est-il passé ? Face à la montée des prix de l’électricité, l’usine ne pouvait pas suivre. Impossible donc de continuer la production, sous peine de devoir mettre la clef sous la porte pour de bon. Industriel consommateur de gaz, et électro-intensif, Duralex déclarait devoir payer une facture de 12 millions d’euros en 2022 en raison de l’augmentation des prix – soit 30% de leur chiffre d’affaires. L’entreprise a donc pris la décision de mettre ses 250 salariés au chômage technique ou partiel pendant cinq mois – mais sans arrêter le four, sous peine de le voir dysfonctionner et mettre à la casse.
Conséquence : l’économie de la ville pourrait en pâtir. Un nouveau fleuron français en cessation d’activité, voilà de quoi briser le cœur des locaux. D’autant que Duralex est connue par tous les Français ; qui ne se souvient pas de ces verres incassables dont nous aimions regarder le chiffre gravé au fond afin d’y déceler notre âge ?
Une aide bienvenue mais symptomatique
L’État a donc décidé d’accorder à l’usine un prêt de 15 millions d’euros, de peur de voir une nouvelle usine française fermer et mettre ses travailleurs à la porte. Ce prêt doit permettre de « protéger » et de « pérenniser ce site industriel emblématique du made in France », selon Le Monde, citant une source à Bercy. Pour d’autres, il lui permettra simplement de passer l’hiver… Duralex devrait pouvoir reprendre dès avril 2023 la production de ses verres, mais à voir ensuite sur le long terme. Car si Duralex est sauvée pour l’instant, la crise énergétique n’est pas terminée… et n’est pas sans faire des ravages. De nombreuses autres entreprises ou petits commerces menacent de faire faillite, ou l’ont déjà fait. Une catastrophe économique en devenir si nous continuons à être dépendants des énergies fossiles. D’abord parce qu’elles sont épuisables, et surtout parce qu’elles nous rendent pieds et poings liés avec des pays en conflit (comme la Russie et l’Ukraine) ou en passe de l’être (les états pétroliers du Moyen Orient, par exemple). Chez Synergie Transition, nous pensons que pour un avenir plus serein, pour les particuliers comme pour les sociétés, l’urgence est à la transition énergétique vers une énergie verte, prenant source dans les énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique).
Si, à votre échelle, vous souhaitez passer le cap de l’autoconsommation, nous avons à coeur de vous guider dans l’installation de vos équipements à domicile : panneaux photovoltaïques, pompes à chaleurs, bornes de recharge de voitures électriques, ou tout autre outil ménager qui vous rendra indépendant énergétiquement. Pour un avenir plus serein, économiquement et écologiquement.